Anonyme
Publié il y a presque 5 ans
Rapide mais long retour sur la voie de la différence.
Pourquoi quand on parle de différence, les gens on tendance à voir ça comme une mauvaise chose ?
On va pas se le cacher, la plupart des gens, ( ce qui ne concerne pas tout le monde bien évidemment ) lorsqu'on leur dit qu'une personne est différente, qu'une chose est différente, voit tout de suite, sans se poser de questions, une chose qui n'est pas « normale ».
Mais qu'est ce qui défini la normalité de nos jours ?
La normalité, pour la société actuelle, signifie qu'une majorité des gens qui se définiront comme « normaux » ne seront qu'une partie plus grande de la population à être de telle ou telle manière. Un exemple, si 90% sur un total d'environ un millions de personnes sont omnivores, ils seront considérés comme normaux. Les 10% restant qui seront végétariens ou autre, seront considérés comme différents.
Le terme « différent » ici est une espèce de péjoration dans notre société. Mais pourquoi les 90% des gens ne seraient pas, eux, considérés comme différents.
Il n'y a pas de normalité en fait. Chaque personne est différente d'une autre ou alors, est similaire mais il restera toujours une part de différence qui définira qui nous sommes par rapport au reste de l'humanité.
La différence et la normalité, ne sont que des points de vue. Nous avons tous notre propre point de vue sur différentes situation. Si vous mettez une personne en face d'un carré dessiné sur une feuille de papier, il dira qu'il voit un carré dessiné sur une feuille de papier, mais si on place une autre personne sur le côté de cette même feuille, elle dira qu'elle ne voit qu'une feuille de papier. Et nous avons seulement changer de point de vue par rapport à une autre personne.
J'ai découvert récemment que j'étais « hypersensible ». Cette particularité, qui est encore trop méconnu de nos jours ( même si de plus en plus de gens se rendent compte que ça existe vraiment ) ne m'a absolument pas épargné dans ma jeunesse.
Les gens, mes proches, ma famille, n'ont jamais compris mes émotions, mes peurs, ma manière de réfléchir et mes actions. Ce qui fait que je me suis toujours refusé d'envisager l'idée que j'étais différent d'eux et est toujours essayé d'être « normal » à leurs yeux.
Lorsque j'avais une envie comme jouer de la musique, lorsque j'éprouvais une émotions intense comme pleurer lorsque je suis en colère, être tellement content que j'applaudissais tout seul, ou être tellement triste que je me mordais jusqu'au sang pour me faire mal, je me retenais pour qu'absolument personne ne me voit et ne pense pas que j'étais bizarre.
Oui, car pour mon entourage, avant, avoir envie de jouer d'un instrument comme le piano, m'aurait valut des « Ohhlala, il veut jouer du piano, c'est une tapette », ou bien « Il pleure, quel chochotte ! », ou encore « il s'énerve pour rien, il est pas net dans sa tête ».
Ce genre de réactions que j'ai vu de la part d'« amis », je l'ai vu partout ailleurs venant d'étrangers, même jusqu'à certain membres de ma famille.
Donc je me suis conditionné tout seul à essayer d'être le plus ressemblant à ces gens. J'ai été forcé à apprendre comment cacher la quasi-totalité des mes émotions et ressentis lorsque j'étais entouré. Et je ne me lâchais que quand j'étais tout seul et que j'étais sûr que personne ne me verrais, comme dans la douche, dans mon lit quand tout le monde dormais. Et le problème avec ça, c'est que les gens, ne se demandent pas pourquoi telle ou telle chose arrive. Ils se contentent de se dire une seule chose « C'est pas normal ». Car eux même ne sont pas pareils.
J'ai des émotions assez fortes et contraignantes. C'est épuisant au fil des jours, années. Même encore aujourd'hui, si je me comportait comme je suis quand je suis tous seul dans mon appartement,
les gens encore se dirait que je suis pas bien, que j'ai un problème, que je devrais aller voir un psy.
Oui je pique des colères tellement intenses que je me tape moi même pour les évacuer. Souvent je me fissure des os aux poignés, doigts car je tape un peu trop fort sur mon bureau, dans un mur.
Je me tape souvent la tête aussi car c'est un moyen assez rapide d'évacuer ses émotions trop encombrantes et des fois je m'ouvre la tête en tapant trop fort. Lorsque je suis très content pour une chose, j'applaudis rapidement avec rythme, c'est un autre moyen d'évacuer rapidement cette émotions, beaucoup moins intense quand même que ma colère.
Quand je suis très triste ou stressé, je me tire les cheveux du plus fort que je puisse, des fois jusqu'à m'arracher une dizaine de cheveux voir plus sans m'en rendre compte.
Et la pire dans toutes, c'est la peur. Je n'ai peur que d'une chose, ( les hypersensibles doivent comprendre de quoi je parle )la perte pour toujours de ma conscience.
J'ai des petites frayeurs comme tout le monde, certains insectes que je n'approche pas mais avec un peu de convictions, j'affronte facilement ces frayeurs. Mais toutes les autres peurs que j'ai, ne sont autre que des peurs qui se rapportent à la mort. Donc la perte définitive de ma conscience. La profondeur de l'eau m'effraie uniquement car je sais que je peux mourir noyé ou dévoré par des animaux de toutes sortes. Les transports quels qu'ils soient me font peur car ont peux y passer à n'importe quel moment et pour n'importe quelle raison.
Depuis que je suis enfant, j'ai essayé maintes fois de me conditionner pour arriver à changer mon point de vue sur la mort et essayer de me faire croire à une vie après la mort car c'est ce qu'il me faudrait pour arriver à éteindre ça. Mais il m'est impossible de faire ça. J'arrive toujours au fait que lorsqu'on meurt, on meurt. On disparaît définitivement du monde.
Les choses qui nous définissent sont nos souvenirs. Si on est comme on est, c'est uniquement grâce à notre mémoire. Nos sentiments, nos réactions, nos pensées, notre manière d'agir, notre comportement, tout ça est défini suivant ce qu'on a vécu tout au long de notre vie et continuera de changer ou non suivant ce qu'on va vivre par la suite.
Si je suis en train d'écrire en ce moment, c'est uniquement à cause de certaines choses qui se sont passées. Si un mari trompe sa femme ou inversement, c'est uniquement à cause de ce qui s'est passé avant. Si quelqu'un ment de façon répété, si une personne est toujours en colère ou est toujours souriante, c'est aussi uniquement à cause de ce qu'il s'est passé dans leur vie. Certes, certains traits sont déjà définis à la conception du fœtus mais nous naissons toujours avec une assez grande liberté d'être. Et cette liberté, va être modelé au fil des années grâce au vécu, donc notre par notre mémoire.
Une perte totale de la mémoire sans possibilité de la retrouver, signifie simplement que la personne qu'on est, disparaît comme si on mourait. Les souvenirs seront nouveau, c'est comme si on vivait une nouvelle vie, sans les anciens souvenirs. Donc tout recommencer à zéro et certainement avec une personnalité différente sur certains points.
Cette perte m'effraie autant que la pensée de mourir.
Quand j'étais bien plus jeune, et à la découverte de ce que signifie réellement la mort, j'ai passé des nuits entières à paniquer. Je dormais dans une chambre avec mes frères. J’allais au lit en même temps qu'eux, mais je m'endormais jamais réellement. Au début, j'ai commencer à me questionner sur comment ma conscience serait si je venais à partir de ce monde. Je n'ai pas les mots pour expliquer la sensation horrible que je ressens à ce moment là, mais c'est comme si tout autour de moi s'écroulait, comme si mes membres disparaissaient les uns après les autres jusqu'à finir par ma tête et mes pensées.
Cette pensée, c'est exactement comme si je la vivais car j'ai une imagination bien trop réaliste.
Je me demande encore comment j'ai pu supporter une telle douleur car oui,
c'est pour moi, pire qu'une douleur réelle, pire qu'une brûlure, coupure ou des os cassés. Je ne souhaiterais même pas à une personne que je pourrais détester, de ressentir ça.
J'en étais venu à me pincer pour voir si la douleur physique arrivait à me faire passer la douleur mentale. Malheureusement, c’était pas efficace.
Je restais toujours trop concentré sur cette pensée. J'ai essayé aussi de me mordre le plus fort possible, c'est là que j'ai su que je pouvais arriver à me la faire oublier l'espace de quelques secondes grâce à la douleur de la morsure mais ça revenait trop vite à la charge et je revenais dans un état de panique en pleurant en silence pour pas réveiller mes frères ou ma mère, je ne voulais pas qu'ils pensent que j'étais fou ou pire.
Cette situation a durée des jours et des jours. Il ne se passait pas une nuit ou je n'y songeais pas.
Ensuite je me suis dis que si j'arrivais à me faire oublier avec la douleur, et vu que je ne pouvais pas passer outre cette chose qu'est la mort et que tout le monde connaîtra, j'ai essayé de me forcer à penser à autre chose qui pourrait m'éviter de me faire mal.
Donc dés que j'avais cette pensée, je me disais très vite la même phrase plusieurs fois de suite, « Pense à autre chose vite, pense à autre chose, pense à autre chose... » Donc je regardais tout autour de moi pour arriver à penser à tout sauf à ça. Et je me forçais à me raconter des choses sur la chose sur laquelle se portait mon regard. Un simple crayon, et je me forçais à penser à quand je l'avais utilisé dans la journée.
La TV qui était en face de moi était un bon moyen aussi car je m'imaginais rapidement à un programme ou dessin-animé que j'avais vu quelques heures avant.
Au début, c'était dur d'arriver à focaliser mes pensées aussi rapidement, ce qui fait que je revenais souvent au bout de quelques secondes, à la pensée à éviter.
La musique m'a bien aidée à focaliser mes pensées. Avoir un son très fort, directement diffusé dans mes oreilles, perturbais complètement ma concentration et me faisais tout oublier.
J'ai commencer à écouter à partir de là, des musiques toute la nuit en m'endormant avec. Et c'était encore plus facile avec une musique « coup de coeur » que j'écoutais en boucle. La musique a un effet intense sur moi. Elle me transporte, je me sens réellement partir lorsque je n'entend que ça et rien d'autre. J'ai l'impression de ressentir les émotions des gens quand ils chantent/jouent. Et elles m'imprègnent littéralement.
Mais au fil des jours, mois, j'ai commencer à être complètement autonome à ce sujet. Dés que j'avais la première pensée de la mort, je savais ce que j'avais à faire, et je me racontais le plus de choses possible, incohérentes, sans m'arrêter jusqu'à oublier complètement ce pourquoi je faisais ça. Et la nuit, j'en suis encore aujourd'hui à écouter la musique en boucle pour dormir avec un casque qui produit un son de qualité pour m'aider à focaliser mes pensées.
Bien-sur ce n'est peut être pas une solution car je n'ai fais que camoufler mes pensées, mais quand on à 9 ans et qu'on a aucune aide, on fait ce qu'on peut pour réussir. J'ai dû pratiquer cette méthode pendant des jours et des jours, pendant des mois avant d'arriver à une maîtrise parfaite de la chose.
Maintenant, j'ai 29 ans et le problème c'est que je suis encore obligé maintenant d'utiliser encore et encore cette méthode car je n'ai jamais trouver le moyen d'effacer cette pensée ou de faire avec, comme n'importe qui, me le dirait.
Le problème avec cette méthode, c'est que je m'en suis servis pour tout un tas d'autres pensées indésirables. Une rupture, une frustration, des émotions que je ne voulais pas montrer aux autres par peur d'être jugé et HOP, j'effaçais mes émotions directement en oubliant instantanément et en me focalisant sur l'instant très présent autour de moi ou dans ma vie.
Cette chose qui est ma plus grande peur, a conditionnée toute ma vie, mes pensées, mes émotions, mes actions et conditionnera mon avenir.
Malheureusement, ça a ses inconvénients. Car maintenant, je fais ça par réflexe car je suis toujours et encore obligé de cacher mes émotions par peur d'être jugé.
Je n'aime pas regarder un film avec d'autres personne ou maximum une seule car je m'imprègne trop de l'histoire et en viens à ne pas savoir quelle est ma vraie vie à la fin du film. Je suis très émotif, si je vois des gens heureux dans film, même dans une scène qui ne va durer que quelques secondes, je vais pleurer. Pour cette raison, je ne regarde pas les films accompagné de plus d'une personne, sinon je ne pourrais pas cacher à tout le monde mes émotions.
Donc j'en viens toujours à refaire la même méthode d'oubli avant que les gens ne se rendent compte de mes larmes. Des fois c'est trop dur, donc j'en reviens même à me tirer les cheveux en faisant attention à la direction du regard de la personne qui est avec moi, me pincer en cachette en mettant une main dans la poche.
Et a cause de tout ça, les gens n'ont jamais réellement su qui j'étais car je me suis toujours adapté à eux, à être la personne qu'ils voulait que je sois.
Tout ça, pour pas paraître différent, pour pas qu'on me tourne le dos.
A cause de ça aussi, j'ai eu plusieurs périodes de ma vie qui sont complètement différentes. Ce n'est pas ces périodes qu'on la plupart des jeunes ou ils se rebellent pour telle raison, ou ils changent de style vestimentaire tous les 2 mois.
J'ai eu cinq phases différentes qui n'ont été définis que par les gens je voyais à ces époques.
La première, entre 10 et 14 ans était celle ou je cherchais juste à me faire une place parmi la population, à me demander qui j'aurais comme amis. Je ne pensais pas à mon avenir car j'étais trop préoccupé par ma pensée intempestive, et où je cherchais encore comment éviter mes émotions qui je ne voulait pas montrer aux gens.
J'avais tellement un besoin de me faire accepter, que j'avais des sois-disant amis, qui m'amenaient dans un coin de l'école à la récréation, pour « jouer ». Ils voulaient jouer à se battre, donc il me tapaient. Ils me mettaient des gifles en me disant de réagir, des coups de pieds, même quand je tombais et que je restais à terre, ils continuaient, et moi, naïf, j’espérais que personne ne nous verrais pour pas paraître faible. Et je ne voulais pas non plus paraître faible aux yeux de ses « amis ». Donc je me laissais faire. En espérant qu'ils m’acceptent enfin un jour comme les autres m'ont acceptés. Ce n'était pas tous les jours, mais au moins une à deux fois par semaine. Jusqu'au moment ou j'ai réalisé qu'ils ne seraient jamais mes amis. Et là j'ai arrêter de faire comme ils voulaient.
Je n'avais pas de passions particulières à cette époque là à part le dessin et la science.
Je dessinais bien mieux que la plupart des gens de mon age et ceux bien plus vieux même mais ce n'était dû qu'a une bonne reproduction de ce que je voyais. J'ai toujours fais très attention aux détails. Donc quand un amis reproduisait un bonhomme avec des jambes déformées, des mains 3 fois plus grosses que sur l'original, etc. Je reproduisais à la quasi-perfection les dessins que je voyais.
Je m’intéressais aussi beaucoup à certains choses relevant du domaine scientifique. Le biologie, l'astronomie, la géologie. Mais je n'avais dans ma famille, personne qui ne s'y intéressait aussi. Donc j'étais tout seul sans moyen d'en apprendre plus sur ce que je voulais, alors je n'allais pas plus loin que ce que j'apprenais à l'école.
Ensuite vint ma deuxième période, de 14 à 19 ans.
Celle-ci était plutôt simple, je prenais ceux qui venaient à moi, sans me poser de questions sur leur loyauté, leurs ambitions, leur but.
Ensuite, vint ma période « racaille ». J'avais des amis, j'essayais d'être comme eux, « cool ». Je ne supportais plus être contenus dans ma maison par mère le soir donc je me rebellais en affirmant que j'avais quand même un minimum le droit de sortir voir mes amis. Jusqu'au moment ou, pour cause de conflit, je suis partis de chez elle pour aller vivre chez mon père, qui lui était bien moins contraignant. Je faisais tout comme mes amis, pour paraître aussi bien dans ma vie que possible. Je faisais toujours bonne figure pour pas qu'on me pose de questions sur ce que je pensais. J'avais toujours le sourire quoi qu'il arrive, j'étais toujours à l'écoute des gens pour pas qu'ils me rejettent.
Bref, je faisais tout pour me faire accepter.
Jusqu’à à aller faire de mauvais choix. Je suivais mes amis sans me poser de questions sur les conséquences. Ce qui m'a valut quelques déboires avec la police. Pourtant, ces amis là, étaient vraiment des amis qui ne m'ont jamais laissé tombé.
J'ai passé de très bons moment parmi eux car nous n'étions pas non plus la terreur de la ville. Nous vivions juste notre vie comme on le voulait, sans restrictions. J'ai quand même à cette époque eu des amis qui on bien profité de moi. Comme la plupart des gens, j'ai été aveuglé par mon envie de me faire accepter.
Ce qui au final, est bien car ça m'a appris à savoir faire attention à mes fréquentations.
Ensuite a eu lieu ma période de remise en question radicale à partir de mes 19 ans et qui dure encore maintenant.
Une période importante pour moi car c'est le moment ou j'ai commencer à pensé à mon avenir. A me demander ce que j'allais faire, dans quel domaine j'allais travailler. Et tout ça, grâce à l'informatique que j'ai découvert seulement à ce moment là. Pour une fois dans ma vie, j'ai eu une réelle passion qui pouvait elle même m'instruire. Je n'ai jamais aimé l'école car la seule chose qu'on nous fais faire, c'est apprendre les choses par cœur sans savoir exactement la logique qui se cache derrière.
Avec un ordinateur, je pouvais lui poser les questions que je voulais sur les choses que je comprenais pas, et me faire ma propre opinion en voyant tous les résultats possibles. Jusqu’à appréhender complètement la chose. Au début, j'apprenais que comment me servir de l'informatique mais encore une fois, sans savoir ce qu'il se cachait derrière.
Et j'ai commencer à me demander comment de tels machines pouvaient fonctionner. J'ai donc commencer à chercher les informations dont j'avais besoin. Et j'ai donc découvert en cherchant toujours ce qui se cachait en dessous d'un principe, encore et encore, jusqu'à ne plus trouver d'informations. Je me suis demander comment et pourquoi fonctionnait un ordinateur sans l'aide d'un homme. J'ai découvert la programmation. Qui est la manière qu'a l'humain, à simplement dire quoi faire à la machine pour qu'elle fonctionne sans son aide. Ensuite je suis allé plus loin, et me suis demandé comment ces machines pouvait lire ce qu'on leur disait. J'ai découvert qu'en fait, ce n'est qu'une question de transfert d'électricité d'un composant à un autre.
Et ainsi de suite, je me suis retrouvé à essayer de comprendre la physique quantique qui est la chose qui régie absolument toute notre technologie et notre vie en générale.
Les ampoules électriques, les appareils photos, les moteurs de voitures, la médecine, etc, ne sont que le résultats de théories, d'imaginations et d’expériences sur comment les particules qui composent la matière en général agissent entre elles-même.
Tout ceci pour en venir au fait que ces domaines, sont des choses que peu de gens connaissent ou s'intéressent.
De ce fait, Il m'est impossible de discuter avec des gens de ce genre de choses car à cause des différences que j'ai toujours eu, je ne me suis jamais vraiment intéressé aux choses auxquelles la société veut que nous nous intéressions.
Pour la majorité des personnes que je rencontre, il suffit d'une vie avec un travail stable, de l'argent, et une famille pour être heureux. Mais ces gens n'envisagent souvent pas que nous ne sommes pas tous pareils, et que certains ont des besoin, des rêves, complètements différents.
Je n'ai jamais voulu d'un travail stable car quand je vais mourir, il me restera quoi ? Absolument rien. Oui j'aurais sûrement un héritage. J'aurais peut être apporter ma pierre à l'édifice, comme tout bon citoyen le souhaite. Mais je ne veux pas participer à cet édifice. Du moins, pas jusqu'à ma mort.
Je ne serais jamais satisfais et voudrais toujours aller plus loin pour continuer à découvrir des choses. Je ne me satisferait jamais d'une vie monotone qui contient toujours et encore les mêmes schémas.
Et pour cette raison, les gens ne comprennent pas pourquoi depuis des années, je ne me contente pas d'avoir cette vie que eux rêvent. Je vois beaucoup plus loin. Je n'envisage pas de retraite pour moi car mon vrai travail est la recherche. La recherche de tout ce qui pourrait améliorer la vie de tout le monde. Et tant que je continue de vivre, je ne cesserait jamais cette recherche.
En menant cette vie, j'ai réussis a amasser beaucoup d'informations , beaucoup de compétences sur des domaines qui impressionne les gens qui des fois, me qualifient de petit prodige mais il n'en est rien.
J'ai les compétences pour effectuer certains métiers qui me rapporteraient suffisamment pour avoir une vie sans besoin financiers car j'ai appris pendant des années sans interruption. J'ai appris à jouer de la musique, à manier l'art sous toutes ses formes. A utiliser la science, la psychologie, la logique pour arriver à vivre sans trop de contraintes.
Mais je ne m'intéresse pas à l'argent. Bien-sûr nous en avons besoin pour vivre dans ce monde, et je ne dirais pas non à une petite fortune, mais mes besoin en argent sont différents encore une fois. Ce que les gens ne comprennent pas souvent.
Les seules raisons pour lesquelles j’aurai besoin d'argent, seraient simplement pour pouvoir avoir le matériel dont j'ai besoin, les vivres dont j'ai besoin, pour continuer mes recherches.
J'ai aucun besoin de me faire voir avec des belles voitures, de belles maisons, ou me faire plaisir avec des voyages si c'est juste pour montrer aux autres.
Mon plaisir, c'est quand je fais mes recherches et quand j’apprends et découvre de nouvelles choses.
Et mon but, n'est autre que de réussir à améliorer la vie de tout le monde.
Je vis peut être dans un monde utopique, mais moi je dirais surtout que j'ai énormément d'espoir pour notre planète et tout espèce vivant dessus.
Je respecte énormément les autres espèces car eux, ne font souvent pas d'histoires par rapport à leurs différences l'un l'autre.
Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais les chiens peuvent très bien être homosexuels, végétariens sans que quiconque de leur espèce ne les rejettent car pour eux, ils n'envisagent pas ce genre de haine, ce genre de pensées.
Un chat n'ira pas vous juger car vous venez de pleurer devant un simple film.
Les autres animaux sont indulgents, ne portent pas de préjugés car ils n'ont pas la notion de « normalité ».
Oui la plupart du temps, ils n'agissent que pour leur propre survie, mais souvent, ils n'agissent que par rapport à leurs émotions. Je ne dis pas que les émotions devraient être l'absolu, mais ayant trop souvent inhibé les miennes, je sais qu'on ne peut pas les ignorer à vie. Elles font partis de nous, sont le résultat et reflet de nos pensées les plus profondes.
Même si elles sont douloureuses des fois, elle ne sont pas là pour être cachées, maintenues en confinement.
J'ai fais ça toute ma vie par peur de dévoiler qui j'étais vraiment et qu'on ne m’accepte pas. Mais c'est grâce à elles que je me suis intéressé à la musique, que je me suis trouvé des centres d'intérêts, grâce à elles que je comprend les gens et que je sais ce que je veux dans la vie. C'est grâce à elles que je vis vraiment.
Si j'avais continué à me confiner réellement dans mes relations de couple ( qui sont les seules actuellement ou je me dévoile entièrement ), je n'aurais jamais pu avoir une relation réelle.
Tout aurait été basé sur des mensonges, de faux sentiments.
Comment avoir une relation stable ou dans laquelle on s’épanouit si on cache nos propres émotions ? Cela devrait être pareil pour toutes relation de tout être humain.
Et comment comprendre les émotions des autres si on ne sait même pas comment elles fonctionnent ? On ne sait jamais vraiment ce que ressent une personne et on ne le saura jamais à moins d'avoir un moyen de transférer directement celles-ci dans notre cerveau, mais le seul moyen de s'en rapprocher, et de connaître comment ses propres émotions fonctionnent.
Et on ne devrait pas avoir à cacher ce genre de choses. Car c'est le seul moyen que nous ayons de nous comprendre réellement.
Ce long texte à seulement pour but de décrire ma vie grossièrement, pour que les gens comprennent que nous ne pouvons pas tous êtres pareils.
Mais c'est justement avec les différences de chacun, qu'on peut arriver à faire évoluer le monde tel qu'on le connaît et qu'on peut faire en sorte de l'améliorer. On ne peut pas évoluer seul, ou dans un seul et même esprit car un système qui évolue, est un système qui change. Comment changer si on refait toujours les mêmes choses encore et encore ?
Et c'est en additionnant nos points de vues, nos expériences, nos vécus, qu'on y arrivera.